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Dre Patricia Fontela a obtenu son diplôme de médecine au Brésil en 1997. Après avoir terminé sa formation médicale en pédiatrie et en soins intensifs pédiatriques, elle a poursuivi un M.Sc. en médecine dans le même pays. Après avoir déménagé au Canada en 2004, elle a obtenu une deuxième bourse en soins intensifs pédiatriques, ainsi qu’un doctorat en épidémiologie à l’Université McGill. En 2012, elle a été embauchée comme professeure adjointe au Département de pédiatrie, à l’Université McGill, et comme médecin membre du personnel de la Division de médecine pédiatrique en soins intensifs à l’Hôpital de Montréal pour enfants.

L’utilisation inutile d’antibiotiques pour les infections respiratoires virales est un problème dans le monde entier, en particulier dans la bronchiolite virale. Cette surutilisation d’antibiotiques peut s’expliquer par le fait qu’aucun test clinique, de laboratoire et/ou radiologique ne peut différencier les infections pulmonaires bactériennes et virales avec une certitude de 100 %. Il est donc crucial d’évaluer de nouveaux tests de diagnostic pour déterminer s’ils peuvent améliorer la précision de ce diagnostic différentiel. L’utilisation intensive d’antibiotiques dans les infections pulmonaires virales entraîne une résistance bactérienne dans les hôpitaux et dans la collectivité.

La recherche du Dr Fontela se concentre sur le contrôle des infections dans le contexte des soins pédiatriques intensifs. Elle étudie actuellement l’utilisation d’antibiotiques dans les unités de soins intensifs pédiatriques, y compris les déterminants qui influencent l’utilisation des antibiotiques, le raisonnement clinique derrière les prises de décisions associées aux antibiotiques, et l’utilisation de biomarqueurs pour différencier les infections pulmonaires virales et bactériennes.

La recherche du Dr Fontela aidera à optimiser l’utilisation des antibiotiques chez les patients pédiatriques atteints d’infections des voies respiratoires inférieures. À l’avenir, elle s’attend à ce que l’utilisation de biomarqueurs nous permette de faire la distinction entre les infections pulmonaires virales et bactériennes, ce qui empêchera les patients d’être inutilement exposés aux antibiotiques et à leurs effets secondaires. La réduction de l’utilisation inutile d’antibiotiques contribuera également à réduire la résistance bactérienne dans les hôpitaux, ce qui mènera à de meilleurs résultats pour les patients.